Thérèse Jutras, épouse de Maurice Nadeau, de Longueuil, a terminé son règne le 20 mars à l’Hôpital Charles LeMoyne. Sa famille immédiate lui a exprimé sa tendresse et l’a accompagnée jusqu’à la fin. Depuis dix ans, elle luttait contre la maladie, avec ténacité et optimisme. Quatre jours avant son départ, elle disait qu’elle avait encore des choses à faire. Nombreux sont ceux qui peuvent témoigner de sa générosité : son mari Maurice Nadeau, son fils Benoit et sa belle-fille Annick Guérin, sa fille adoptive Diane Messier, ses deux petits-enfants Annick et Grégoire. Thérèse et Maurice étaient également les parents de la petite Chantal, décédée à un an et demi, en 1962. Thérèse laisse aussi dans le deuil neuf frères et soeurs : Paul-Émile (Thérèse), Florian (Ghislaine), Clément (Madeleine), Gilles (Huguette), Denis (Lorraine), Claire (feu Jean), Carmen (Jean-Paul), Gisèle et Lise (Pierre); elle laisse aussi nombreux parents et amis. De plus, elle laissera le souvenir d’une bénévole infatigable chez les personnes qu’elle a côtoyées, soit comme enseignante pendant plus de 30 ans, soit au Club Optimiste (corvée annuelle des paniers de Noël), soit dans la troupe du Théâtre de la Montérégie et tous les autres organismes auxquels elle et son mari ont apporté leur support. Vous pouvez faire un don au département d’oncologie de l’Hôpital Charles LeMoyne. En présence des cendres, les membres de la famille vous accueilleront le vendredi 8 avril 2011 de 14 h à 17 h et de 19 h à 22 h ainsi que le samedi 9 avril de 9 h à 10 h 30 à la :
COOPÉRATIVE FUNÉRAIRE DE LA RIVE-SUD DE MONTRÉAL. 635, Boul. Curé-Poirier Ouest, Longueuil (Québec) J4J 2H8
Tél. : (450) 677-5203 Fax. : (450) 677-6221
Les funérailles auront lieu le samedi 9 avril à 11 h en l’église St-Jean-Vianney, 2151, rue St-Georges, Longueuil.
1 commentaire:
Chers Florian, Clément,
Ce triste événement me fait nommer un membre de votre nombreuse famille. Il y a beaucoup de vie chez Jutras; beaucoup. S'attendre à ce que la mort coupe un lien ne peut devenir une facile acceptation. On ne s'habitue pas à la perte.
Ça m'est difficile de dire à des amis, à une famille, avec mes mots, que je sympathise avec votre peine, ne connaissant Dame Thèrèse qu'au moyen des "éditions" de blogueurs jutrasiques. Je m'en remets donc à des citations ou aux sagesses populaires pour vous exprimer ce qui m'habite depuis que j'ai lu ce billet de Clément.
Pour Thérèse et ses tout proches:
"La tragédie de la mort est en ceci qu'elle transforme la vie en destin" - André MALRAUX
Pour toi, Florian, qui un jour très lointain, nous imposera souffrances (probable que je n'y sois pas!):
"Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle."
Pour toi, Clément-grand-voyageur, qui un jour très lointain, nous imposera souffrances (probable que je n'y sois pas!):
"La vie ne se compte pas en respirations, mais par les moments qui t’ont coupé le souffle."
Il n'y a pas de fin, il n'y a pas de début, juste un amour infini de la vie. (dit de concert: Hormidas, l'ailleul et Lucien/Yvonne)
Dans ce cyberespace si fréquenté pas les blogueurs jutrasiques, j'ai décelé un écho fossile qui entretenait une parole du Père Lucien à Maman Yvonne: "L'amour existe depuis que je t'aime."
Écoutez-les. Tout les jours, trouver un amour à qui citer, re-citer Lucien et Yvonne.
Si j'avais connu Thérèse, je lui aurais demandé à qui elle a eu l'occasion de redire la sagesse de ses parents. Sa réponse venant, à ceux-là, à tous ceux-là, ma profonde sympathie.
Lucie et Jacques qui habitent un fleuve pour un temps trop défini.
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