Descendants d'Hormidas Jutras

Au 6 octobre 1999 : 602 ajout au 8 mai 2009 39, ajout le 17 sept 2009 2 pour un total de 643. Voir le détail des ajouts.


mardi 30 septembre 2014

INDÉPENDANTISTES

999 INDÉPENDANTISTES réaniment le projet QUÉBEC  UN PAYS
Ceux qui ont cru à la mort du mouvement souverainiste
en avril dernier et qui l’ont  déploré
seront réconfortés.
Les sceptiques qui l’ont annoncée  et célébrée
seront confondus.

En effet.
L’événement « destiNation » qui a rassemblé  à Montréal en fin de semaine  999 indépendantistes de tout crin avait beaucoup plus l’allure d’une Pentecôte, d’un Printemps érable ou d’un automne fleur de lys que d’un post mortem funéraire.

En trois séances de quatre heures ce regroupement non partisan a accompli avec l’ardeur de conquérants trois tâches absolument fondamentales pour assurer la relance du mouvement indépendantiste et bâtir le PAYS du Québec.

PREMIÈRE  SÉANCE – Décantation – samedi le 20 sept. de 9 h à 12 h 30.

En tout onze communications bien orchestrées,  toutes étayées de statistiques, de faits et d’exemples révélateurs ont soulevé l’enthousiasme et ravivé la flamme souverainiste des participants à ce congrès.

-       On décante les suites néfastes pour le Québec de son adhésion à la fédération canadienne – Bernard Landry, Jean François Nadeau, Claudette Carbonneau  et autres
-       Des États généraux on fait ressortir les nouvelles raisons de militer pour l’indépendance et les voies nouvelles qui s’ouvrent devant le Québec-PAYS. - Gilbert Paquette, Danic Parenteau.
-       On comprend que l’indépendance doit d’abord pousser ses racines à la base. Elle sera réalisée par le peuple, avec le peuple et pour le peuple ou elle  sera remisée dans les archives de l’histoire du Québec - Jean-Pierre Charbonneau – Jocelyn Caron.
Toutes les communications ont été chaudement applaudies. Mais ce ne fut pas seulement un « pep talk » qui mousse la motivation souvent sans lendemains. On en dégage trois lignes de force qui vont sûrement marquer le renouvellement du mouvement indépendantiste.

1- PARLER, PARLER ET PARLER toujours et en tout lieu de l’indépendance en termes       clairs et non conditionnels. Taire l’indépendance, c ‘est l’étouffer.

2-    CONVERGENCE, CONVERGENCE, CONVERGENCE – le leitmotiv le plus martelé au cours de cette rencontre. Les mouvements souverainistes et partis politiques indépendantistes,  une richesse et une force à faire CONVERGER  vers le but unique et ultime, la création d’un PAYS. Arrêter l’inter critique et la subordination des partis et mouvements souverainistes.

3- MOBILISER  - Finis les discours. L’indépendance du Québec n’est pas une tribune d’options variées à débattre. C’est un chantier ouvert  à toutes les expertises en vue d’assurer le mieux être de la nation québécoise et de relever les incontournables défis que la révolution informatique dresse devant nous.

DEUXIÈME SÉANCE  - Planification - Samedi le 20 sept. De 14 h à 17 h.

Pendant tout l’après-midi les neuf cent quatre-vingt-dix-neuf  congressistes indépendantistes se sont répartis dans les locaux de l’UQUÀM en dix ateliers fort bien préparés qui couvraient les principales tâches d’un pays en formation.
Ces ateliers s’attaquent au COMMENT faire du Québec province un PAYS libre et maître de son destin.
Il faut dire le PAYS ce qu’il est, ce qu’il peut devenir et les défis qui se dressent devant le Québec indépendant.
Il faut recueillir les attentes des gens du pays et les arrimer au projet de l’indépendance.
Il faut connaître et savoir utiliser les leviers économiques qui feront du Québec un pays autonome et prospère.
Il faut programmer notre présence au sein des nations…il faut fixer les paramètres de nos institutions civiles politiques et sociales …
Ces tâches furent regroupées en 20 résolutions bien concrètes à être votées le lendemain par l’assemblée.

TROISIÈME SÉANCE (Dimanche le 21 sept. De 9 h à 13 h)
 Trois temps forts ont marqué cette période :

-       Le message enregistré de Jacques Parizeau qui a été écouté « religieusement » et ponctué d’applaudissements nourris. On en a retenu trois impératifs :
o   Celui de la clarté – savoir ce qu’on veut et l’exprimer haut et fort
o   La clairvoyance et la concrétude – Voir et faire voir comment sont mal servis les intérêts du Québec dans la fédération canadienne
o   Le choix des luttes dans l’actualité pour amorcer et assurer une montée de « petites victoires » qui confirmeront la consistance et la pertinence du Québec PAYS.

-       Le vote par l’assemblée des vingt résolutions formant un ambitieux programme d’actions à entreprendre ou à continuer par le mouvement de la société civile non partisane. Un jeu de cartons verts, jaunes et rouges mené de façon magistrale par Pierre Paquette ex-député du Bloc. Une très forte majorité (carton vert) a sanctionné chacune des vingt résolutions présentées aux congressistes.

-       Le nouveau nom du CSQ et la présence des indépendantistes québécois en Écosse et en Catalogne
Le nouveau nom voté par les membres parmi les soixante-dix suggestions est  OUI  pour Organisations Unies pour l’Indépendance. OUI les sceptiques seront  confondus !

Au final les trois drapeaux symbolisant une lutte similaire d’émancipation pour les Catalans, les Écossais et les Québécois occupaient toute la scène. La lutte pour l’indépendance n’est pas d’un autre âge. De chaleureux liens se tissent entre nous les autres nations en voie d’émancipation.

Et les jeunes

Un autre réconfort de ce congrès c’est le nombre important de jeunes présents et la qualité de leur implication.  Certes, les têtes couronnées y détenaient encore la majorité  cependant la voix des  jeunes s’est fait entendre juste et forte. La clarté de leur verbe, l’énergie de leur détermination et l’audace de leurs projets nous ont surpris et surtout réjouis. On  peut  leur rendre les armes. L’indépendance sera entre bonnes mains.

L’animation de ce congrès était assurée par Martine Desjardins que tous ont reconnue pour son intelligence et son efficacité comme animatrice lors du printemps érable de 2012.

Ce choix fut très judicieux non seulement à cause de la compétence de Madame Desjardins mais aussi parce que destiNation - comme le Printemps érable - passera à l’histoire et peut-être sous le nom de « automne fleur de lys » .

Les sceptiques seront  confondus
et les artisans de l’indépendance, soutenus !



Florian Jutras Terrebonne

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