C’est maintenant clair, après le débat, le choix des américains devra se faire entre le MONSTRE et le f a n t ô m e.
Le monstre crie, rugit, brasse sa cage, agite ses chaînes, montre les dents, fait de gros yeux , siffle, trépigne, grogne sans rien dire, ne comprend rien et ne respecte rien. Cent sottises pareilles
Le fantôme est impassible. Il semble venu d’un autre monde. Regard fixe tourné vers ses intérieurs. Il avale ses syllabes, ferme les yeux, perdu dans une fausse (fake) méditation. Le fantôme parle d’une voix fatiguée, d’un autre monde. Il récite ou cite quelques vocables appris, éculés, se tait, attend, pose les gestes lents d’une momie qui peine à revenir au réel.
Si j’eus été le contrôleur de ce débat, après la première ronde, j’aurais vite renvoyé ces candidats à leur parti avec une note : Devoirs à refaire, la nation et le monde n’ont que faire du vil et du nul. Urgent besoin d’intelligence, de savoir vivre et faire pour se tenir debout devant l’avenir, pour harnacher les énergies nouvelles qui surgissent de partout, pour endiguer les virus menaçants.
Je ne suis pas friand de débats politiques mais de tous ceux que j’ai vus et entendus, c’est le plus vide, le plus creux. Au lieu de plans on nous a répété du " wish thinking" aussi vaseux et vieilli qu’impuissant. Au lieu de regarder l’avenir, on a cherché des puces dans le passé. Au lieu de rassembler on s’est appliqué à enfarger l’autre, au lieu de mettre sur la table des projets de société, on a répété ad nauseam ce que l’autre avait dit ou pas dit, fait ou pas fait.
Un animateur hors des câbles qui se débat comme un diable dans l’eau bénite d’une démocratie assoiffée de printemps.
Une Amérique qui se dégrade, comme l’Égypte des pharaons, le règne d’Athéna ou et l’Empire romain incluant aussi l’Empire britannique.
Où sont les Barbares qui viendront tout reprendre à la base ? Où est Dieu ? Le jardin du septième jour l’attend toujours !
Florian
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